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jeudi 30 avril 2020

Jeu du confinement - Avril 2020 (31)


J'avais créé ce jeu pour mettre un peu de sel dans cette période triste. C'est un travail très chronophage que d'alimenter un jeu quotidien en plus de mes envois...
Je rappelle qu'outre Paris-Bise-Art, je m'occupe de Commerces Immarcescibles, de la Bibliothèque de Paris-Bise-Art et du compte Twitter @ParisBiseArt.

Tant qu'il était bon enfant, ce jeu en valait la chandelle, mais dès lors que dans les cinq minutes après leur publication, les énigmes étaient résolues, il est évident qu'il avait changé de nature.
Croyez-moi, lorsque vous avez passé un dimanche entier à préparer vos envois, et qu'en cinq minutes, la messe est dite, vous êtes un peu découragé.

Je n'ignore pas les progrès accomplis par les moteurs de recherche par image et je n'en veux pas à ceux qui les utilisent; j'ai tenté - en vain - de contacter certains d'entre vous afin d'étudier la possibilité de contrer ces moteurs ultra-puissants.

Donc, en attendant que je soit plus fort que Bill Gates et Steve Jobs réunis, j'interromps le jeu du confinement aujourd'hui.

                                                                                    JPD


Jeu du confinement - Avril 2020 (30)

Qui est cet homme ?
Quel est son métier ?
Où se trouve cette plaque ?


Bonne chance à presque tous !

La queue de cochon de la rue de Bièvre

Si vous vous placez au coin de la rue de Bièvre et du quai de la Tournelle, vous verrez plusieurs choses intéressantes.


Tout d'abord deux repères de nivellement dont un rare repère-console en dessous duquel est placé un repère-cylindre:


Et puis - chose rare sur la voie publique - une queue de cochon en parfait état surmontant l'entrée d'une cave:


Rappelons que ces queues de cochons étaient utilisées comme point de levier pour, à l'aide d'une corde, remonter de la cave des charges lourdes comme le bois ou le charbon.


Angle quai de la Tournelle et rue de Bièvre, Paris V°.

Pérégrinons au Louvre (8)

Suite de notre promenade sans but dans un Louvre réservé à Paris-Bise-Art !

Nicolas et Marcelle Landau furent de grands collectionneurs d'objets insolites et scientifiques; ils ont fait don de cette collection au Louvre:





 Cette pendule s'appelle "La création du monde". Paris 1754.
C.S.Passemant, ingénieur et F.T. Germain, bronzier.

  



Toujours dans le département des objets d'art, quelques objets ayant appartenu à Marie Leszczynska, reine de France:






Boiseries du cabinet de l'hôtel Villemaré-Dangé, place Vendôme à Paris:






Somptueux décor peint, mobilier et objets d'art, donnés au Louvre par Isaac de Camondo:









à suivre...

mercredi 29 avril 2020

Jeu du confinement - Avril 2020 (29)

Oh, le beau dôme !
Mais où l'ai-je vu ?


Pas bonne chance à tous !

Port-Aviation - Le premier aéroport du monde (2)

En 2009, Paris-Bise-Art avait découvert avec surprise le premier aéroport du monde et vous en avait fait part dans un article daté du 2 janvier 2010 (Clic !).
Lundi dernier, vous vous écharpâtes sur le même sujet.



J'ai depuis trouvé d'intéressantes cartes postales qui rendent bien compte de ce qu'était un terrain d'aviation au tout début du XX° siècle.







Avenue Baronne de la Roche (une aviatrice), à l'angle de la rue Marcel Doret (un aviateur), Viry-Châtillon (Essonne).

Les convulsionnaires de Saint-Médard

Nous connaissons tous la charmante église Saint-Médard au pied de la rue Mouffetard, avec ses danseurs du dimanche... Mais connaissez-vous l'histoire des convulsionnaires  ? 


Contournons d'abord l'église; le petit square a pris la place de l'ancien cimetière paroissial.




Ici, la chapelle des catéchismes où il est écrit: "Et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera".


Nous arrivons rue Daubenton, avec un mur aujourd'hui aveugle qui fait l'angle:


Avant la construction de la chapelle des catéchismes, le cimetière entourait l'église. Cette petite partie est aujourd'hui un jardin de curé...


Mais il n'en a pas toujours été de même...
Car c'est ici que, le 1° mai 1727, fut enterré François Pâris, un diacre mort à 36 ans des privations que son zèle religieux lui imposait. Lors de son enterrement, une femme hémiplégique voit son bras remuer, elle crie donc au miracle, la foule crie de même, et bientôt ce fut tout le quartier qui parla de miracle sans trop savoir pourquoi...
Très vite, tous les infirmes, les aveugles, les sourds, et les paralytiques affluent vers la tombe du diacre. Il s'ensuit des scènes de folie collective et des bacchanales virant vite à l'orgie.
Cette hystérie collective durera cinq ans avant que Louis XV ordonne la fermeture du cimetière  



Sur le mur de la rue Daubenton, on voit les traces de deux portes ayant toutes deux donné accès à l'ancien cimetière:


Celle de droite - la plus ancienne - fut condamnée par un curé qui voulait agrandir le jardin de son presbytère au détriment du cimetière...


Et celle de gauche est la dernière porte, celle que le roi fit fermer pour mettre un terme au désordre.


On raconte qu'à l'époque, un petit rigolo afficha ces deux lignes:
 De par le roi, défense à Dieu
De faire miracle en ce lieu.


Rue Daubenton, Paris V°.